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Miroirs des Nuits Tragiques Vol​.​1

by MoonCCat

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1.
A ghost, that loved a lady fair, Ever in the starry air Of midnight at her pillow stood; And, with a sweetness skies above The luring words of human love, Her soul the phantom wooed. Sweet and sweet is their poisoned note, The little snakes of silver throat, In mossy skulls that nest and lie, Ever singing, "Die, oh! die." Young soul put off your flesh, and come With me into the quiet tomb, Our bed is lovely, dark and sweet; The earth will swing us, as she goes, Beneath our coverlid of snows, And the warm leaden sheet. Dear and dear is their poisoned note, The little snakes of silver throat, In mossy skulls that nest and lie, Ever singing, "Die, oh! die." (1849)
2.
Les Orages 04:37
Les nuages en blanches écharpes argentées, Partent ce soir réchauffer l'astre en diamant C'est l'heure sombre où les orages tourmentés Démâtent les chênes sous les rafales d'Autan Une lumière sursoit au fond du caveau : Timide veilleuse ou feu follet magique ? Fantôme de la morte ou illusion tragique ? Je sais la réponse... Plongé dans un long repos Le lierre vivant recouvrira mon tombeau, Comme la mer engloutit les anciens vaisseaux Les chats viendront y songer à leurs idéaux Belle demeure ou j'ai déposé mon fardeau Cette verte guirlande étend son long bras Autour de mon cœur mort, vestige du trépas Endeuillée par la vie, sereine dans la mort Mon âme s'élève dans une mandragore
3.
4.
Hypnos 03:48
5.
IF there were dreams to sell, What would you buy ? Some cost a passing bell; Some a light sigh, That shakes from Life’s fresh crown Only a rose-leaf down. If there were dreams to sell, Merry and sad to tell, And the crier rung the bell, What would you buy ? A cottage lone and still, With bowers nigh, Shadowy, my woes to still, Until I die. Such pearl from Life’s fresh crown Fain would I shake me down. Were dreams to have at will, This would best heal my ill, This would I buy. But there were dreams to sell Ill didst thou buy; Life is a dream, they tell, Waking, to die. Dreaming a dream to prize, Is wishing ghosts to rise; And, if I had the spell To call the buried well, Which one would I ? If there are ghosts to raise, What shall I call Out of hell’s murky haze, Heaven’s blue pall? Raise my lov’d long-lost boy To lead me to his joy. There are no ghosts to raise; Out of death lead no ways; Vain is the call. Know’st thou not ghosts to sue? No love thou hast. Else lie, as I will do, And breathe thy last. So out of Life’s fresh crown Fall like a rose-leaf down. Thus are the ghosts to woo; Thus are all dreams made true, Ever to last!
6.
Les Chats 02:42
Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ; L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ; Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques, Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin, Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
7.
Le Temps 04:36
C'est un géant qui nous écrase chaque jour : Ronces ensanglantées ou roses d'Italie, Sa gueule ouverte aspire ainsi qu'un grand four Beautés et horreurs avec le même appétit A grand pas il marche au bras de la Reine Noire Distribuant avec elle néant et désespoir Ce couple tragique semble infiniment aimer Répandre les larmes sur les hommes brisés Sous les voûtes célestes et intemporelles Vastes portiques anciens semblables au ciel Résonnent les doux chants que les hommes ont écrit Oraisons glorieuses et cantiques divins Chroniques de la mort et du temps assassins Qui retirent les perles du collier de la vie
8.
Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé, Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé, Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie. Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ; J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène... Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron : Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
9.
– « Nous avons l’arme à feu, le rasoir très coupant, La foudre à bon marché, l’asphyxiant chimique (Et l’on a, je vous jure, une étrange mimique Quand on s’est mis au cou cette corde qui pend !), « Les poisons de la fleur, de l’herbe et du serpent, Le curare indien, la mouche anatomique, Le perfide nectar au suc de noix vomique Qui fait qu’on se tortille et qu’on meurt en rampant. « Tous ces engins de mort et d’autres que je passe, Nous les garantissons ! Mais, dit-il à voix basse, Bien qu’ils soient aujourd’hui d’un emploi consacré, « Il en est encore un, le meilleur et le pire, Que vous enseigneront pour un prix modéré Mademoiselle Pieuvre et madame Vampire. »
10.
11.
12.

credits

released February 5, 2016

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MoonCCat France

Poet, Musician, Photographer
from Paris, 1900.

Romanticism,
green fairy
and dark travels.

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